Mars Bleu est un événement national qui met l'accent sur la sensibilisation et la prévention du cancer colorectal. Cette opération vise à sensibiliser la population au dépistage et à la prévention de ce cancer. Avec plus de 43 000 cas par an, le cancer colorectal est le 3ème cancer le plus fréquent chez l'homme et le deuxième chez la femme.
Le cancer colorectal regroupe deux cancers : les cancers du côlon ou du rectum. Il s'agit de cellules tapies sur la paroi interne du côlon ou du rectum. Ces tumeurs malignes proviennent généralement de tumeurs bénignes, qui vont évoluer et devenir cancéreuses.
Il existe de nombreux facteurs de risque favorisant la survenue du cancer colorectal.
Mais quels sont ces facteurs de risque ?
Le risque de développer un cancer colorectal augmente également avec l'âge. Avant 40 ans, les cancers colorectaux sont rares. 94% des cancers colorectaux se manifestent chez les personnes de plus de 50 ans. En effet, le risque augmente à partir de 50 ans et s'accroît jusqu'à 80 ans.
La prévention du cancer colorectal commence par le dépistage.
Un dépistage réalisé à temps permet d'augmenter les chances de guérison grâce à une détection et à une prise en charge de ce cancer à un stade précoce. Lorsque ces cancers sont détectés suffisamment tôt, ils peuvent être guéris dans 9 cas sur 10.
Un dépistage (auto-test immunologique) peut être réalisé à domicile pour tous les hommes et femmes âgés de 50 à 74 ans. Ce dépistage est simple, rapide et indolore, et il est pris en charge à 100% par l'Assurance Maladie.
En cas d'apparition de symptômes ou de doutes, n'hésitez pas à consulter votre médecin. Il est important de consulter un spécialiste si vous observez du sang dans les selles, une perte de poids non expliquée ou des troubles du transit.
Dans certains de nos centres médicaux, les patients auront l'opportunité de remplir des questionnaires portant sur la connaissance du cancer colorectal. Ces questionnaires permettent de sensibiliser les patients aux risques de ce type de cancer, ainsi qu'aux mesures de prévention et de dépistage recommandées. Ensemble, nous pouvons lutter contre le cancer colorectal et aider à sauver des vies.
La prévention et l'éducation thérapeutique sont des approches qui ont gagné en popularité ces dernières années. En effet, elles sont de plus en plus utilisées afin d'améliorer la qualité de vie des patients atteints de maladies chroniques, ainsi que pour prévenir l'apparition de celles-ci.
En quoi consistent ces pratiques et pourquoi sont-elles importantes ?
L'éducation thérapeutique est une approche visant à aider les patients atteints de maladies chroniques à comprendre leur maladie, à apprendre à gérer les symptômes et à prendre en charge leur propre santé. Elle se concentre sur l'acquisition de compétences et de connaissances qui permettent aux patients de devenir des acteurs de leurs propres soins.
La prévention, quant à elle, vise à éviter l'apparition d'une maladie ou d'une condition de santé négative en identifiant les facteurs de risque et en mettant en place des mesures pour les éviter. Elle peut inclure des changements de mode de vie, comme une alimentation saine et l'exercice régulier, ainsi que la vaccination et les dépistages précoces.
Ces pratiques sont étroitement liées. En effet, une bonne prévention permet de prévenir l'apparition de maladies chroniques, ce qui limite la nécessité de recourir à l'éducation thérapeutique, qui elle aura pour but de contribuer à la prévention des complications et des rechutes. En somme, ce sont des approches clé pour faire face aux maladies chroniques. Elles permettent de prévenir leur apparition et de promouvoir une prise en charge active de la santé, ce qui contribue à une meilleure qualité de vie.
C’est pourquoi les centres médicaux proposent d’intégrer à la prise en charge patient des actions de prévention et d’éducation. Découvrez comment le centre vous accompagne au quotidien : https://centre-medical-sans-souci-lyon.ramsaysante.fr/agir-pour-sa-sante
En cette période hivernale, une forte augmentation des cas de grippe et de bronchiolite en plus de la circulation active du virus COVID-19 est observée sur tout le territoire. Cette situation préoccupante a un impact clinique fort sur les systèmes de soins, qui peuvent se retrouver surchargés.
La contamination
Les virus responsables du Covid-19, de la bronchite et de la grippe sont des virus qui passent d’un individu à l’autre de façon extrêmement efficace. À chaque toux, éternuements ou postillons de personnes infectées, des milliers de gouttelettes, dont la plus petite peut contenir des centaines de virus, sont projetées dans l’environnement à plusieurs mètres de distances. Ce qui peut alors contaminer une autre personne en s’introduisant dans son organisme par le nez ou la bouche. La contamination peut aussi provenir d’un contact direct avec une personne malade ou par le biais d’un objet contaminé par une personne infectée. Les lieux tels que les transports en commun, les salles d’attente ou encore les écoles sont donc des lieux qui favorisent la transmission de ces virus.
Comment réduire les risques ?
Les gestes barrières simples à adopter :
• Se laver régulièrement les mains à l'eau et au savon pendant au moins 20 secondes ou en utilisant du gel hydro-alcoolique, surtout après avoir été en contact avec des personnes malades ou après avoir toussé ou éternué.
• Éviter de se toucher le visage, en particulier le nez et la bouche.
• Tousser et éternuer dans un mouchoir à usage unique ou dans le pli du coude.
• Utiliser un masque facial pour couvrir la bouche et le nez lorsque vous êtes en présence de personnes vulnérables ou en cas de proximité dans un lieu public.
• Aérer fréquemment les pièces.
• Se saluer sans s’embrasser et en évitant les serrages de main.
• Éviter les contacts rapprochés avec des personnes malades.
A noter que la vaccination reste la meilleure protection contre les formes graves de la grippe et de la Covid-19. Pour en savoir plus : https://vaccination-info-service.fr/
En raison de la crise sanitaire, les réserves de sang du pays sont en dessous du seuil de sécurité. L'Établissement français du sang (EFS) fait aujourd'hui face à une situation critique et lance, un appel d'urgence vital pour les dons du sang. À l’approche des fêtes de fin d’année, il manque aujourd'hui, 1500 dons de sang chaque jour pour répondre aux besoins des patients.
La mobilisation des donneurs est essentielle tout au long de l'année, pour répondre aux besoins des malades qui restent permanents. En effet, 10 000 dons de sang sont nécessaires chaque jour pour soigner 1 000 000 de malades par an.
L'EFS propose sur son site une cartographie des sites de collecte où vous pourrez y choisir le lieu, l'horaire ainsi que le type de don que vous souhaitez faire.
Il est recommandé de privilégier les rendez-vous lorsque cela est possible afin de réduire le temps d'attente et de mieux gérer la prise en charge de chaque donneur.
Rappel : Plusieurs sortes de don sont possibles :
Comme chaque année, cet événement est l’occasion pour les fumeurs de rejoindre un mouvement collectif national et de s’engager ensemble dans une démarche d'arrêt du tabac pendant un mois.
En France, le tabac reste la première cause évitable de mortalité avec plus de 75 000 décès estimés en France en 2015. Alors, à l'initiative de Santé publique France et du ministère de la Santé, l'opération Mois Sans Tabac a été lancée, en partenariat avec l'Assurance Maladie. Depuis sa création en 2016, plus de 900 000 personnes ont déjà participé. Le site Mois Sans Tabac compte 144 463 inscrits au 4 novembre.
Mais pourquoi vous inscrire à Mois Sans Tabac ?
En arrêtant de fumer pendant 30 jours vous multipliez par 5 les chances d’abandonner le tabac définitivement.
Vous bénéficiez de nombreux outils et conseils pour vous aider à arrêter de fumer :
Alors n'attendez plus, prenez soin de votre souffle et inscrivez-vous sur https://mois-sans-tabac.tabac-info-service.fr/
Créé dans les années 70 à San Francisco, c’est en 2003 que le mouvement « Movember » (Mo pour « moustache » et vember pour « november » en anglais) a connu son premier essor en Australie.
Movember est un challenge international organisé par la fondation Movember Foundation Charity, qui rassemble près de 6 millions de participants à travers le monde et qui invite les hommes à se laisser pousser la moustache pendant 30 jours pour soutenir ce mouvement.
Il a pour objectif de sensibiliser les hommes et le grand public aux dépistages des cancers de la prostate et des testicules (la santé mentale et la prévention du suicide sont également des thématiques développées lors de cette période) mais aussi de récolter des fonds pour l’association, afin de financer des projets autour de la santé des hommes dans le monde.
Plus les cancers de la prostate et des testicules (tous deux les plus répandus chez les hommes) sont détectés de façon précoce, plus ils peuvent être pris en charge rapidement et dans les temps, afin de soigner la maladie au mieux, avant l’apparition des symptômes. À leur apparition, il est parfois déjà trop tard pour proposer un traitement curatif. Il est donc important que les hommes, se prêtent au dépistage de ces cancers.
Pour éviter de passer à côté d'une détection précoce, il est possible de s’auto-examiner les testicules de manière régulière, ce qui permet avec le temps de bien connaître son corps et de suspecter plus rapidement d’éventuelles anomalies. Cet auto-examen rapide se réalise en 2 étapes. Sous la douche, après avoir préalablement mouillé les testicules, il faut réaliser des mouvements circulaires entre le pouce et l’index pour ressentir d’éventuelles anomalies.
Voici une explication avec des dessins : Auto-Examen — Cancer Testiculaire Canada
D’autres symptômes peuvent également alerter, comme une sensation de lourdeur, une gêne ou une douleur dans les testicules qui persistent dans le temps. Enfin, quels que soient les signes, en cas de doutes, parlez-en à votre médecin traitant qui sera le plus à même de vous conseiller.
Il existe différentes méthodes de dépistage :
Plus rarement, le cancer de la prostate peut provoquer des symptômes comme :
- Une infection urinaire
- La présence de sang dans les urines
- Une rétention d’urine (difficulté à uriner)
- Des douleurs dans le bas du dos ou dans les os
- Des mictions fréquentes
Si vous constatez ces symptômes, parlez-en à votre médecin traitant qui saura vous conseiller et/ou vous orienter vers un urologue, s’il cela lui semble nécessaire.
Alors Messieurs n’attendez plus, faites-vous dépister et laissez-vous pousser la moustache !